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Aides à la recherche

Chercher un livre ou une revue dans une bibliothèque n’est pas toujours simple. Ci-dessous, quelques liens pour vous aider

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Rechercher des archives ou des manuscrits

 

Préambule

loupe_0.pngIl ne s’agit ici ni d’un cours d’archivistique, ni d’un cours de codicologie, mais d’une aide à la recherche dans les catalogues de manuscrits et d’archives : selon le sujet traité, vous pouvez avoir à utiliser ce type de documents sans y avoir été confronté auparavant dans ses études. Or, manuscrits et archives ne sont pas signalés de la même manière, et en général pas aux mêmes endroits, que les sources imprimées. Voici quelques conseils.

Les manuscrits enluminés

Un premier groupe est à détacher, peut-être plus facile d’approche, parce qu’on peut encore y faire une recherche par auteur/titre/date : les manuscrits enluminés du Moyen Age ou de la Renaissance. En effet, beaucoup de catalogues de ces manuscrits comportent des notices plus précises que pour les imprimés : en plus des mentions d’auteur, de titre, de date, de format et de collation (nombre de pages ou de folios…), on trouvera fréquemment, entre autres, les mentions de provenance ou de décoration.

Les difficultés de recherche pour trouver ces manuscrits sont essentiellement liées au repérage des catalogues existants. Le site Menestrel propose un recensement  de catalogues de manuscrits en France et dans le monde Voici un lien vers un recensement très complet de ces catalogues, en France et dans le monde ; parmi ceux-ci, cette page dédiée aux manuscrits juridiques.

Signalons aussi Initiale, un catalogue informatisé de manuscrits enluminés du Moyen Âge, principalement de ceux conservés dans les bibliothèques publiques de France, hors BnF. Sont également décrits certains incunables et imprimés anciens enluminés (recensement non systématique) ainsi que des manuscrits conservés dans des archives départementales, municipales ou diocésaines, dans des musées, trésors de cathédrales, séminaires, bibliothèques de sociétés savantes, ou encore dans des fonds étrangers, en particulier la Bibliothèque nationale de Russie et la Bibliothèque de l’Académie des sciences de Saint-Pétersbourg, ou encore le Musée national de Prague Ce catalogue, toujours en cours d’enrichissement, est établi sous la responsabilité de la Section des manuscrits enluminés (SME, olim SSI) de l’Institut de recherche et d’histoire des textes (IRHT).

Plus de 500 manuscrits signalés comme juridiques sont recensés dans cette base.

Manuscrits/archives : des catalogues communs pour une détermination mouvante

Dès qu’on veut aborder d’autres types de manuscrits le problème se pose de l’appréciation flottante entre archives et manuscrits : les procès-verbaux d’audiences de telle cour du Royaume sont classés en tant qu’archives dans les dépôts d’archives, mais ils peuvent très bien être signalés comme manuscrits une fois isolés dans les collections anciennes d’une bibliothèque. On remarque d’ailleurs que la tendance est au développement de catalogues communs manuscrits/archives, en dehors des institutions archivistiques proprement dites.

Ces catalogues suivent en général la norme de signalement des archives. S’il est encore possible de faire des recherches par titre, auteur, ou date (ce genre de recherche reste pertinente pour les manuscrits présents dans ces catalogues) ce sont désormais des fonds qui sont décrits : on a ici des inventaires structurés de manière hiérarchique. Le sommet est constitué par l’ensemble des collections d’un établissement donné, les fonds sont les différentes collections d’archives ou de manuscrits, qui elles-mêmes peuvent comporter plusieurs niveaux de description, jusqu’à la pièce, c’est-à-dire le manuscrit, la lettre, le tract, le procès-verbal, etc. Or la granularité de la description, sa précision, est très variable. Il existe encore très fréquemment des niveaux de description du type « Correspondance diverse, 1900-1950 ».

Par ailleurs, il existe un principe d’héritage dans ces instruments de recherche (ou inventaires) : un élément qui est vrai pour l’ensemble du fonds n’est indiqué qu’au niveau du fonds. Aussi, si les recherches par catalogue informatisé permettent d’accéder directement au niveau de la pièce, il faut penser à remonter dans l’inventaire pour avoir toutes les informations sur le document qui a retenu l’attention.

Parmi ces catalogues communs manuscrits/archives, figurent Calames et le CcFr

Calames est le catalogue collectif des manuscrits et archives conservés par des établissements relevant de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.

La base patrimoine du Catalogue collectif de France (CcFr) reprend, pour sa part, les informations de Calames, du catalogue général de la BnF, et des catalogues des bibliothèques municipales classées.

Le mode "Recherche avancée" est à privilégier pour le CcFr afin de limiter le nombre de résultats.

 

Archives publiques

Par ailleurs, l’ensemble des institutions publiques, en fonction de leur statut, versent leurs archives soit aux archives départementales, soit aux Archives nationales, à moins d’avoir signé une convention d’autonomie avec ces dernières, ce qui est très rare. L’ensemble de ces ressources sont donc cherchables sur les sites des établissements d’archivage correspondants. La logique de recherche est la même que pour les catalogues précédemment cités.

Quelques indications supplémentaires sur les Archives nationales : la période d'Ancien Régime est conservée à Paris, les archives contemporaines (à partir du 19e siècle) sont réparties entre Pierrefitte et Fontainebleau (ce dernier site est provisoirement non accessible).

 

Archives privées

lettrine2.jpgPar souci de transmission, de nombreux particuliers et associations font don de leurs archives à des établissements publics. De nombreux fonds d’archives privées sont par exemple conservés aux Archives nationales (site de Pierrefitte), à la BnF , à la Bibliothèque de documentation internationale contemporaine (BDIC) ou à l'Institu des manuscrits de l'édition contemporaine (IMEC), etc.  Les conseils donnés précédemment pour des recherches d’archives publiques s’appliquent à la plupart de ces catalogues recensant des archives privées. Le signalement de catalogues effectué ici n’est évidemment pas exhaustif, et, en fonction des sujets traités, il lui faudra trouver ceux qui seront pertinents.

 

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Rechercher un auteur ou une personnalité

Le travail sur la thèse peut nécessiter de faire des recherches sur des auteurs ou des personnalités. Une recherche sur Google et Wikipédia peut constituer une première approche et apporter des éléments de réponse. Toutefois, dans le cas d’un travail spécialisé, il arrive fréquemment qu’il n’y ait pas de réponse ou que celle-ci soit limitée. Il convient donc de ne pas s’en contenter. D’autres outils sont disponibles pour trouver des renseignements sur des auteurs ou des personnalités.

 

Les autorités auteur

Lorsqu’une bibliothèque crée la notice d’un livre pour son catalogue, elle indique les différents auteurs et contributeurs du livre. La forme du nom choisie est normalisée afin d’optimiser les résultats de recherche : en cliquant sur le nom d’un auteur, on obtient tous les ouvrages concernés par lui. Cette uniformisation est encore plus importante dans le cadre de catalogues collectifs.

Ces formes d’autorité, c’est à dire normalisées, sont compilées dans des bases accessibles en ligne : par exemple celle de la BnF ou Idref, créée par l’Enseignement supérieur et qui alimente le Sudoc et Calames.

Ces deux bases se retrouvent dans la base internationale VIAF. Par ailleurs, même s’il ne s’agit pas d’un répertoire d’autorités, le Consortium CERL offre un thésaurus en ligne extrêmement riche pour la période de l’Ancien Régime au début du 19e siècle.

Les répertoires biographiques

Les recueils biographiques nationaux constituent une autre ressource utile.

A partir de la fin du 19e siècle, de grandes entreprises biographiques sont menées dans différents pays européens. Poursuivies depuis, ces sommes sont disponibles en version imprimée, mais aussi, de plus en plus, en ligne.

Parmi ces bases de données, le World Biographical Index, compile une dizaine de répertoires biographiques et rassemble environ 450 Ms de notices. Il est accessible à la bibliothèque Cujas et en accès distant pour les lecteurs autorisés.

Par ailleurs, non recensée dans les pages évoquées plus haut, l'Annuaire de la France savante XVIIe-XXe contient des notices très bien renseignées, où l’on retrouve toutes les personnes qui ont été membre d’une société savante.

Presse quotidienne numérisée

Pour chercher des renseignements sur des auteurs ou des personnalités des 19e et 20e siècles, la presse quotidienne de l’époque peut être consultée avec profit. Beaucoup de journaux sont disponibles sur Gallica, la bibliothèque numérique de la BnF, où il est possible d'effectuer des recherches plein texte.

Quelques conseils :

 

Les dictionnaires

Les dictionnaires ne  sont pas à négliger. On distingue :

  • les dictionnaires biographiques spécialisés, tel le Dictionnaire historique des juristes français : XIIe-XXe siècle (sous la direction de Patrick Arabeyre, Jean-Louis Halpérin et Jacques Krynen).

  • les dictionnaires encyclopédiques de l’époque, tel le Grand dictionnaire universel du XIXe siècle : français, historique, géographique, mythologique, bibliographique… par M. Pierre Larousse, ou le Who’s Who au XXe siècle. On y trouve la trace de personnalités reconnues de leur temps et oubliées depuis.

Les archives

Enfin, pour une recherche plus poussée, ne pas oublier les archives, et notamment les Archives nationales : tous les juristes ayant assumé des fonctions d’enseignement dans une université française y disposent au minimum d’un dossier administratif, et parfois d’un dossier scientifique.

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